Ce soir je prends ma plume pour tracer quelques lignes d'incertitude, de doutes, et d'interrogations.
Ca commence par une majuscule (c'est d'usage),la Majuscule de sa Majesté l'Espoir.
C'est ainsi que commence tout début, tout commencement car on arrive avec toute sa motivation et sa bonne volonté. Pour que cela soit grand, on commence grand...
Ainsi les lignes sont posées et on écrit des mots, des bribes de phrases, c'est un bégaiement qui laisse bientot place à une discussion, puis les lignes filent droit et s'installe alors "une ligne de conduite", celle qui nous convainc qu'on a atteint une certaine stabilité, un certain équilibre.
Mais les les lignes s'ennuient , alors parfois elles tracent des courbes, font des ronds quand on hésite, des points de suspension quand on refléchit... Et voilà que les lignes se remettent à dessiner des droites et alors qu'on croit avoir trouvé son rythme, une énorme tache d'encre noir vient troubler la croisière...et là, c'est le drame!!! le reste de la page reste blanche, aussi blanche que neige...
Puis, un matin, on se reveille avec la certitude que la page peut etre tournée et qu'une autre nous appelle, nous demandant de la remplir, nous suppliant de la nourrir...
Se tracent alors d'autres lignes avec des virgules suggérant une suite, des points d'exclamation qui imposent et d'interrogation qui se demandent...
Mais la peur de la grosse tache d'encre noir est bien là, elle nous hante et on se demande à combien de pages nouvelles avons nous droit, jusqu'à combien de pages peut-on tourner???
On se met alors à ignorer la marge et écrire frénetiquement dans tous les sens, en biais, de gauche à droite , de droite à gauche, de bas en haut, de haut en bas, en oblique, de travers,...chaque parcelle de feuille blanche est remplie de mots et de maux...Avec (sa Majesté) l'Espoir que c'est bien la BONNE page et qu'elle n'aura pas à etre tournée...
Ca commence par une majuscule (c'est d'usage),la Majuscule de sa Majesté l'Espoir.
C'est ainsi que commence tout début, tout commencement car on arrive avec toute sa motivation et sa bonne volonté. Pour que cela soit grand, on commence grand...
Ainsi les lignes sont posées et on écrit des mots, des bribes de phrases, c'est un bégaiement qui laisse bientot place à une discussion, puis les lignes filent droit et s'installe alors "une ligne de conduite", celle qui nous convainc qu'on a atteint une certaine stabilité, un certain équilibre.
Mais les les lignes s'ennuient , alors parfois elles tracent des courbes, font des ronds quand on hésite, des points de suspension quand on refléchit... Et voilà que les lignes se remettent à dessiner des droites et alors qu'on croit avoir trouvé son rythme, une énorme tache d'encre noir vient troubler la croisière...et là, c'est le drame!!! le reste de la page reste blanche, aussi blanche que neige...
Puis, un matin, on se reveille avec la certitude que la page peut etre tournée et qu'une autre nous appelle, nous demandant de la remplir, nous suppliant de la nourrir...
Se tracent alors d'autres lignes avec des virgules suggérant une suite, des points d'exclamation qui imposent et d'interrogation qui se demandent...
Mais la peur de la grosse tache d'encre noir est bien là, elle nous hante et on se demande à combien de pages nouvelles avons nous droit, jusqu'à combien de pages peut-on tourner???
On se met alors à ignorer la marge et écrire frénetiquement dans tous les sens, en biais, de gauche à droite , de droite à gauche, de bas en haut, de haut en bas, en oblique, de travers,...chaque parcelle de feuille blanche est remplie de mots et de maux...Avec (sa Majesté) l'Espoir que c'est bien la BONNE page et qu'elle n'aura pas à etre tournée...
L'Algéroise
1 commentaire:
Beau texte. Belle plume.
L'Algéroise? Qui est -ce?
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